La municipalité de Saint-Étienne-de-Beauharnois a été fondé le 1er janvier 1867. Le territoire était toutefois déjà occupé depuis quelques décennies. Un premier moulin avait été érigé dès 1831. Au moment de l’arrivée des premiers colons dans la première moitié du 19e siècle, le territoire de la municipalité faisait alors partie de la seigneurie de Beauharnois, séparé entre les concessions de Marystown, au nord de la rivière St-Louis, ainsi que North Georgetown et Helenstown, au sud.

En 1852, des habitants des paroisses Saint-Clément et Saint-Louis ont entamé les premières démarches qui ont permis la création de Saint-Étienne-de-Beauharnois. Ils ont demandé à l’Archevêque de Montréal, Mgr Ignace Bourget, la création d’une nouvelle paroisse. Après son refus, les demandeurs offrent à Mgr Bourget un terrain et y construisent une église, la même qui se tient fièrement aujourd’hui au cœur du village de Saint-Étienne. Sa construction entamée en 1863 sous les plans de l’architecte Victor Bourgeau se complètera en 1864. En 1869, après 17 ans d’efforts et deux ans après la fondation de Saint-Étienne-de-Beauharnois, les Stéphanois obtiennent finalement la création de leur paroisse.

Depuis, la communauté stéphanoise a su réaffirmer à plusieurs reprises sa solidarité et faire face aux défis : la menace de fermeture de l’école primaire, la fermeture de la caisse populaire, la fusion de la paroisse St-Étienne avec celle de St-Clément et, plus récemment, en 2015, l’incendie de son centre communautaire.

Hôtel Lavoie, vers 1910, Photo d'Elie Gendron

Assurément, Saint-Étienne-de-Beauharnois sait toujours se relever et le fait avec brio. En décembre 2017, la municipalité inaugurait son nouveau centre communautaire. Il s’agissait une belle manière de terminer une année marquée par les festivités du 150e anniversaire de la fondation de Saint-Étienne-de-Beauharnois.

Pour en savoir plus sur l’histoire de la municipalité de Saint-Étienne-de-Beauharnois, vous pouvez vous procurez le livre « Une histoire de détermination » de l’auteur Marcel Labelle, à l’hôtel de ville. Vous pouvez aussi consulter l’ouvrage à la bibliothèque de la municipalité.